Plaidoyer d’un médecin Rwandais

Plaidoyer d’un médecin Rwandais, mars 2022, le Monde

Rwanda : Christian Ntizimira, un militant des soins palliatifs en Afrique
Le médecin s’est passionné pour la lutte contre la douleur et encadre le retour des patients en phase terminale à la maison.
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien:
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/25/rwanda-christian-ntizimira-un-militant-des-soins-palliatifs-en-afrique_6119190_3212.html

Raconter la souffrance en soins palliatifs

Raconter la souffrance en soins palliatifs : les usages multiples du récit
in Médecine palliative — Soins de support — Accompagnement — Éthique (2018) 17, 208—217
Travailler en soins palliatifs suppose, outre une confrontation fréquente à la mort, la confrontation à de nombreux récits de souffrance. Une souffrance globale qui entre en écho avec la souffrance des soignants, qui apportent leur écoute en accompagnant la personne au plus près de son cheminement.....
Lisez la suite sur le site: https://www.em-consulte.com/revue/MEDPAL/17/3/table-des-matieres/

La douleur en question

Lutter contre la douleur constitue l’essence même de la
philosophie du soin. La souffrance d’autrui, en effet, est d’abord un appel à
notre conscience morale. C’est cette obligation qui fonde le droit des malades,
reconnu par la loi du 4 mars 2002 en France, à bénéficier des traitements appropriés visant
à soulager leur douleur, qu’elle soit aiguë ou chronique. C’est cette obligation
qui a déterminé les pouvoirs publics à mettre en place un Plan d’amélioration
de la prise en charge de la douleur 2006-2010. C’est ce même devoir qui nous
impose aujourd’hui de prendre en compte cette question avec la plus grande
acuité, au travers notamment de grandes priorités présidentielles (Alzheimer,
cancer, soins palliatifs).

La douleur chronique exige tout particulièrement des modalités de prise en charge au
long cours qui supposent une réflexion pluridisciplinaire. C’est dans cette
perspective qu’il nous revient désormais de travailler, convaincus de la dimension éthique de
notre engagement. Notre capacité à répondre aux problèmes complexes posés par la maladie
chronique pourrait même constituer un des critères permettant d’évaluer plus globalement la
qualité de notre système de santé.

https://www.cnrd.fr/IMG/pdf/Doul2intro.pdf